Manga – Isabella Bird 5 – Taiga Sassa

Ce manga est le cinquième tome de la série Isabella Bird de Taiga Sassa. Il est paru le 5 décembre 2018 aux éditions Ki-Oon dans la collection Kizuna. Je suis de plus en plus accro aux pérégrinations d’Isabella Bird…

Comme d’habitude quand je vous parle d’un tome de série, je vous déconseille de continuer la lecture de cet article si vous compter la découvrir, ou si vous n’avez pas encore lu les tomes précédents. Même le résumé pourrait vous divulgâcher certains éléments de l’intrigue. En cliquant sur les couvertures ci-dessous, vous trouverez mon avis sur les tomes précédents :

      

Résumé :

En quittant Niigata, Isabella a entamé la deuxième partie de son périple vers l’île d’Ezo… Un chemin semé d’embûches, mais également riche en belles rencontres ! À Yamagata, c’est un Japon déchiré entre occidentalisation galopante et respect des anciennes traditions que l’aventurière découvre avec des sentiments partagés…

Déchiré, Ito l’est tout autant, lui qui a reçu une nouvelle lettre de Charles Maries : l’éminent chasseur de plantes passe à l’offensive et menace à présent de le traîner en justice ! À mesure que les problèmes de santé de son employeuse s’aggravent, l’interprète doute de plus en plus. Et s’il était en train de la mener à sa perte ?

Avis :

Les problèmes de santé d’Isabella se multiplient au fur et à mesure de l’avancée du voyage. Et si elle s’entête à faire comme si de rien n’était, Ito, lui, s’inquiète de plus en plus. Lors d’un halte, elle fait un malaise, prétexte à nous en dire plus sur son passé…

Ce tome est particulièrement intéressant par la découverte des jeunes années d’Isabella, aussi bien son caractère que ses problèmes de santé. On en apprend plus sur le diagnostic des médecins, et pourquoi elle a commencé à voyager. On découvre aussi la naissance de sa passion pour l’anthropologie… et le respect des peuples rencontrés, qui n’était pas si courant à cette époque là, où l’étude des peuples se faisait quasi-exclusivement par le prisme du colonialisme et non en cherchant à comprendre les avantages d’une vie différente de celle des européens.

C’est d’ailleurs cette caractéristique des recherches d’Isabella qui fait que j’ai accroché à cette histoire. Le respect des peuples rencontrés est essentiel. Même à l’ère Meiji (au XIXème siècle).

©Taiga Sassa / Ki-Oon

J’adhère toujours autant aux graphismes. Dans la partie des souvenirs, les tenues et décors regorgent de détails, et quelque soit le décor, j’adore le mouvement donné aux vêtements par le mangaka. Je trouve qu’on voit une jolie évolution au niveau des visages, plus expressifs que dans les premiers tomes.

Je n’ai pas été déçue par ce cinquième tome, j’ai même trouvé extrêmement intéressant ce retour en arrière qui nous a permis de comprendre l’origine de la passion d’Isabella. Et cette fin de tome… la dernière planche relance l’intrigue et j’ai hâte de voir ce que donnera la suite !

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