Ce comics est le tome 8 de la série Saga, dessiné par Fiona Staples sur un scénario de Brian K. Vaughan. Il est sorti le 23 février 2018 aux éditions Urban Comics, dans la collection Indies. C’et une fois de plus un coup de ♥.
Attention !!! Si vous ne connaissez pas encore la série, ou si vous n’êtes pas arrivé aussi loin dans la lecture, ne lisez même pas le résumé ci-dessous, ça vous gâcherait tout le plaisir de la découverte de l’intrigue. Si vous souhaitez connaître mon avis sur les tomes précédents, cliquez sur les couvertures ci-dessous…
Résumé :
Contraints de faire escale sur la comète Phang, agitée par une guerre civile sans fin, Hazel, sa famille, mais aussi Robot et Petrichor, y perdirent bien plus qu’un temps précieux. L’un d’entre eux cinnut une fin tragique sous la lame des mercenaires de La Marche, les habitants de Phang furent absorbés par un terrible Temportex et l’enfant à naître d’Alana et Marko ne donne plus signe de vie depuis le décollage du vaisseau arbre… L’avenir s’annonce bien sombre. Et pourtant…
Avis :
Le 23 février, jour de la sortie de ce tome, je suis passée entre deux rendez-vous dans ma librairie habituelle pour l’acheter ! J’avais gardé un bon d’achat exprès pour être sûre de pouvoir le prendre le jour J ! Mais j’ai dû patienter jusqu’au soir pour pouvoir le commencer. Quelle torture…
J’aurais pu le dévorer, tant je l’avais attendu, mais après le premier chapitre, je me suis arrêtée. J’avais envie de faire durer le plaisir. Hazel et sa famille (élargie) m’avaient tellement manqué. C’est donc sur trois jours que j’ai pris le temps de la découverte. Ça peut vous paraître peu, mais trois jours pour un comics, pour moi, c’est très long. C’est le genre de lecture que je dévore facilement en à peine une demi-heure.
Le livre s’ouvre sur une image choc : une entrée de ville type western, avec un panneau annonçant le nom de ladite ville : Avorteville ! Le décor est posé. Une fois de plus nos héros vont être confrontés à des situations pour le moins désagréables. Et qui dit nouvelle planète, dit nouvelles espèces… je ne sais pas où s’arrête l’imagination de Brian K. Vaughan et Fiona Staples. Nulle part j’espère !
J’ai adoré dans ce tome la relation qui s’installe entre Hazel et Petrichor, et l’innocence des questions de l’enfant face au transgenre couronnais. Ce que j’aime dans cette série, c’est que les auteurs ne s’interdisent rien, aucune situation, aucun personnage, aucun sujet. Alana traverse des moments difficiles, après le décès du foetus, ce qui est l’occasion de parler de l’avortement en général, toujours de manière très respectueuse.
Comme d’habitude, le trait de Fiona Staples est incroyable. Et au-delà de tout, j’admire son traitement de la lumière. Les éclairs, le feu, tout à l’air tellement réel !!!
C’est une fois de plus un coup de ♥. Maintenant, le temps va me paraître très, très long, jusqu’à la sortie du tome 9.
Les lectures de Sophie 