Sous l’aile du diable est le quatrième tome de la saga Outcast, de Robert Kirkman et Paul Azaceta. Il a été publié en juin 2017 chez Delcourt. Dans cet opus, l’histoire gagne en profondeur.
Résumé :
Kyle Barnes subit les contrecoups des secrets le concernant lui, ses proches, et son passé… En revanche, Kyle et Sydney ont une conversation décisive où des réponses sont apportées… Une conversation qui va TOUT changer. Et en réalité, Kyle n’a jamais été autant en danger que maintenant… Parviendrat- il à échapper à ce qu’il vit comme une malédiction depuis des années ?
Avis :
Cette série est une grande réussite en matière d’angoisse et d’histoires de possessions. Si vous ne la connaissez pas encore, je n’ai qu’une question : qu’est-ce que vous attendez ?!? Et un conseil à vous donner : ne lisez pas la suite de cette chronique, car vous vous gâcheriez le plaisir de la découverte. Vous pouvez découvrir mes chroniques des tomes précédents en cliquant sur les couvertures ci-dessous.
On avait laissé Kyle en très mauvaise posture à la fin du tome 3, alors qu’il venait de découvrir où Sydney cache les humains en cours de « transformation ». Il se retrouvait à la merci de son ennemi. Ennemi qui lui préférerait être considéré comme un allié…
Kyle sait maintenant que, passé un certain stade de « transformation », il ne peut plus sauver les humains possédés. Il a compris de nombreuses choses le concernant, ainsi que sa fille.
Je me suis une fois de plus laissé complètement happer par l’intrigue. C’est une saga dans laquelle je plonge à chaque nouveau tome. Une plongée masochiste, je vous l’accorde. Une plongée au cœur de l’enfer.
Robert Kirkman continue à poser les jalons de son intrigue, à nous faire découvrir l’univers (certes glauque) qu’il a créé. Un univers où personne n’est jamais tout à fait à l’abri. Comment ça, ça vous rappelle une autre de ses séries ???
Un univers rendu encore plus angoissant par le dessin de Paul Azaceta. Un dessin cru, sans concession, qui m’amène parfois à fermer mon livre pour reprendre mon souffle. Sentiment d’angoisse et d’oppression encore renforcé par le travail sur les couleurs d’Elizabeth Breitweiser, tout en camaïeu de rouge-orangé, parfois de bleus, mais toujours des tons sombres, qui contrastent avec les rares traces de lumière, comme l’incendie.
Tout se combine à merveille pour faire de cette saga une série de grande qualité, qui prend depuis deux tomes réellement une belle ampleur, et promet de belles choses à venir…
Je suis Outcast en version série et non pas en BD mais je suis très contente de découvrir qu’elle existe sous ce format ! Et tes commentaires sur les dessins me donnent bien envie d’y jeter un oeil même si je connais déjà l’histoire 🙂
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Je n’ai pas encore commencé la série… Tu me la conseilles ? Elle vaut vraiment le détour ? Parce que Walking Dead de Robert Kirkman, même si la série est super, je la trouve un peu trop édulcorée par rapport aux comics.
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Comme je n’ai pas lu la BD, je ne saurais pas trop te dire s’il y a une grande différence mais je pense que là aussi la série sera plus « douce » que la BD. Par contre elle est très bien faite alors je pense que ça vaut bien d’y jeter un petit coup d’oeil 😉
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