La Faucheuse est le premier tome d’une trilogie de Neil Shusterman, paru chez Robert Laffont dans la Collection R en février 2017. J’ai personnellement lu la version France Loisirs. Ce roman fait partie de la présélection du #PLIB2018.
Résumé :
Les commandements du Faucheur :
Tu tueras.
Tu tueras sans aucun parti pris, sans sectarisme et sans préméditation.
Tu accorderas une année d’immunité à la famille de ceux qui ont accepté ta venue.
Tu tueras la famille de ceux qui t’ont résisté.
Avis :
Le pitch de ce livre m’avait intrigué dès sa sortie. Il faut dire qu’à moins d’habiter au fond d’une grotte, aucun passionné de lecture ne pouvait passer à côté. Sacré battage médiatique ! En librairie, mais surtout sur les chaînes booktube, les gros blogs et les réseaux sociaux d’une manière générale. C’est un peu la marque de fabrique de la collection R.
Et je dois être trop vieille, ou trop têtue, mais je n’aime pas trop suivre ce genre de mouvement (dit la fille qui vient de finir d’écouter Phobos 4^^). Trop d’avis dithyrambiques d’un coup m’intriguent et me questionnent… mais au fil du temps, force est de constater que les lecteurs ont continué à en parler en positif. Ce livre me trottait dans un coin du cerveau. Et j’ai vu qu’il était à la fois dans la liste de présélection du PLIB et dans le catalogue France Loisirs. Mon achat du trimestre était tout trouvé, et j’allais enfin me faire ma propre opinion avant de voter, car il m’intriguait depuis trop longtemps.
C’est chose faite. Je l’ai lu. Et je dois admettre que je rejoint assez l’avis de la majorité. J’ai beaucoup aimé. J’ai été un peu inquiète au début de ma lecture. J’ai adoré les 60 premières pages, la mise en place de l’univers, le recrutement des apprentis… mais après, pendant quasiment cent pages, j’ai eu l’impression de faire du sur place. De tourner en rond, de m’enliser dans la routine de la formation des deux jeunes. Jusqu’au premier conclave. Là, l’univers mis en place par l’auteur prend une autre dimension, s’étoffe et l’intrigue trouve un second souffle. Le mien, de souffle, est resté en suspension jusqu’à la fin.
Le style est très efficace. Des chapitres assez courts, entrecoupés d’extraits des journaux de bord de plusieurs Faucheurs/Faucheuses. De nombreux dialogues rythment la lecture, tout s’enchaîne, et on a lu plusieurs dizaines de pages avant de s’en rendre compte. SI on y ajoute de grandes marges et une typographie très aérée, on le lit en un rien de temps. C’est une autre signature de la collection R (avec la com). Des livres de 500 pages qui pourraient tout à fait rester lisibles en en faisant 300. C’est plus flatteur pour un ado d’avoir lu un roman de 500 pages ! Mais les 500 pages de La Faucheuse ne sont pas 500 pages d’Harry Potter, par exemple. Le but de cette chronique n’étant pas un avis sur la collection R en général, mais sur le roman La Faucheuse, revenons à nos moutons.
L’idée de départ est très originale, et j’aime les question qu’elle soulève… même si j’aurais voulu les voir abordées plus en profondeur. En effet, est-ce un bienfait pour l’humanité que l’immortalité ? Le pouvoir donné à un humain (en en faisant un Faucheur) ne risque-t-il pas de lui monter à la tête ? L’intelligence artificielle peut-elle réguler toutes les difficultés posées par la nature humaine ? Certains sujets ne sont ici qu’effleurés, je ne désespère pas de les voir approfondis dans le deuxième tome, que je lirai avec plaisir.
Si vous faites partie des quelques personnes qui, comme moi, n’avez pas encore découvert ce livre, allez-y ! On le trouve facilement en médiathèque, maintenant que la folie de sa sortie est passée.
Ce roman fait partie des finalistes du #PLIB2018. Sera-t-il le gagnant ?
#PLIB2018
#ISBN:9782221198674
Les lectures de Sophie 
Je suis plutôt tentée !
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