24 vues du Mont Fuji, par Hokusai – Roger Zelazny ( #RLN2017 )

24 vues du Mont Fuji, par Hokusai est un court roman de science-fiction, quasiment une novella, de Roger Zelazny. Publié pour la première fois en anglais en 1985, lauréat du prix Hugo en 1986, il est sorti en France le 31 août 2017 aux éditions Le Bélial, dans la collection Une heure Lumière, dans une traduction de Laurent Queyssi.

Résumé :

Son époux est mort. Ou disons qu’en tout cas, il n’est plus en vie… Pour Mari, le temps du deuil est venu. Un double deuil… Armée d’un livre, Les Vues du mont Fuji, par Hokusai, elle se met dans les traces du célèbre peintre japonais afin de retrouver vingt-quatre des emplacements depuis lesquels l’artiste a représenté le volcan emblématique — autant de tableaux reproduits dans l’ouvrage. Un pèlerinage immersif, contemplatif, au cœur des ressorts symboliques de cette culture si particulière, un retour sur soi et son passé. Car il lui faut comprendre… et se préparer. Comprendre comment tout cela est arrivé. Se préparer à l’ultime confrontation.
« Roger Zelazny est un poète. D’abord. Encore. Toujours. Ses mots chantent. » George R. R. Martin

Avis :

Ce court roman ne faisait au départ pas partie de ma PAL de la rentrée littéraire du net 2017 (#RLN2017), mais l’illustration de couverture du Mont Fuji par Aurélien Police a attiré mon regard, et quand j’ai lu le titre, l’admiratrice d’Hokusai que je suis ne pouvais que repartir avec ce livre. D’autant plus que je ne connaissais pas encore la plume de Roger Zelazny, et que cette collection du Bélial est un bon moyen de rencontrer de grands auteurs de SF.

Au bout du compte, ça a été une belle rencontre avec la plume de l’auteur. J’ai découvert une écriture poétique, sensible, pleine de références aussi bien à la littérature japonaise qu’à la littérature « de l’imaginaire ». J’avoue avoir été très agréablement surprise, de trouver ici une plume à la fois littéraire et abordable. Je tiens à souligner la très belle traduction de Laurent Queyssi.

Concernant l’intrigue, la science-fiction est assez peu présente au début, et prend peu à peu toute son ampleur jusqu’au dénouement du livre. Je retiens surtout la poésie de la démarche de Mari, son pèlerinage sur les pas de Hokusai qui la fait tourner autour du Mont Fuji, à la recherche de la paix intérieure, et de la force nécessaire à la réalisation de son but ultime.

Une fois de plus, c’est un beau moment de lecture que m’a offert Le bélial avec sa collection Une heure lumière. Une fois de plus aussi, il a permis à la néophyte que je suis de découvrir un auteur reconnu que je ne connaissais pas encore, par l’intermédiaire d’un court texte.

Je lui ai mis 17/20.