Comics – Descender tomes 1 et 2 – Jeff Lemire et Dustin Nguyen

  

Ces comics sont les tomes 1 et 2 de la série Descender de Jeff Lemire et Dustin Nguyen, publiés en janvier et septembre 2016 chez Urban Comics, dans leur collection Indies. Une jolie découverte.

Résumé du tome 1 :

La Galaxie se remet péniblement du traumatisme causé par l’apparition, il y a dix ans, des Moissonneurs, des robots de la taille d’une planète qui préfigurèrent la révolte des machines contre les Hommes. C’est dans cet univers en pleine reconstruction, qui a depuis appris à haïr le genre mécanique, que s’éveille Tim-21. Sans le savoir, le petit droïde cache dans ses circuits imprimés l’héritage et les véritables intentions des Moissonneurs. Un secret dont tous les gouvernements de la galaxie rêveraient de s’emparer.

Avis :

J’avais cette saga dans un coin de ma tête depuis près d’un an je pense, quand Pikobooks l’a présentée dans une vidéo de « recommandations de Poudlard »… Et l’autre jour, en librairie, je suis tombée sur une offre spéciale, les deux premiers tomes pour 20€. Comme vous commencez à le savoir, je suis faible, et avec la canicule, j’avais envie de lectures graphiques. Et la médiathèque était fermée. Bon, j’arrête avec les excuses vaseuses, j’en avais envie, je les ai achetés, point 😂😂😂

J’ai un reproche à faire à ces offres regroupant deux tomes : ou on ne voit que le résumé du deuxième tome, qui peut être divulgachant, ou on ne voit aucun résumé, et dans ce cas, il faut espérer que le libraire dispose du premier tome ou connaisse la série, ou acheter à l’aveugle. C’est plus ou moins ce que j’ai fait, le libraire étant occupé ailleurs. Ce n’étais pas complètement à l’aveugle, car je fais confiance aux conseils de Piko, et bien que je ne me souvenais plus du sujet, j’ai craqué.

A la couverture et au titre du premier tome (étoiles de métal), on se doute qu’on a à faire à du Space opera. Ça tombe bien, j’adore ça. Mais ma référence du genre en matière de comics, c’est la série Saga, donc j’avais un peu peur d’être déçue. Le trait et la technique de Dustin Nguyen est complètement différent de celui de Fiona Stapples, et c’est tant mieux. Ici, le dessinateur utilise l’aquarelle, et développe un style très particulier, mais qui convient à merveille à l’intrigue. Le trait est légèrement flou, et les codes couleur changent suivant le lieu et le temps, ce qui permet de se repérer d’un coup d’œil. Je trouve son style poétique, même dans la violence…

Celle-ci, signée Jeff Lemire, reste dans le flou au début. Je ne savais pas trop où on allait. Il a fallu attendre le troisième chapitre du premier tome pour que les choses commencent à s’éclaircir pour moi. Le rythme s’accélère petit à petit, et la dernière page de ce premier opus est plus qu’inattendue, j’étais contente d’avoir le deuxième tome à portée de main. Malheureusement pour moi, le cliffhanger à la fin du deuxième tome est tout aussi dingue, et je n’avais pas la possibilité de me procurer la suite rapidement. Dans ce deuxième tome, on découvre de nouveaux lieux et de nouveaux personnages, l’univers s’étend, se précise, l’intrigue se complexifie.

Une fois de plus le conseil de Pikobooks était un bon conseil, ou du moins un conseil qui me correspond. Une belle découverte à ajouter aux comics que j’apprécie. J’essaierai de me procurer la suite d’ici la fin de l’année. Il y a tellement de chouettes lectures et si peu de temps…