L’oiseau Canadèche – Jim Dodge

L'oiseau Canadèche - Jim Dodge

L’oiseau Canadèche est un roman de Jim Dodge, publié pour la première fois aux Etats-Unis en 1983 sous le titre Fup, et en 2010 en France chez Cambourakis, et en 2013 chez 10-18 pour mon édition. C’est le livre le plus délirant que j’ai lu depuis longtemps…

Résumé :

Orphelin, Titou est recueilli par son grand-père, solitaire et excentrique, porté sur le jeu et la bouteille, réfractaire à toutes les contraintes sociales, travail et impôts en premier lieu. Malgré quelques divergences de caractère – Titou a la passion des clôtures, Pépé Jake les déteste – le duo fonctionne bien, et mieux encore du jour où déboule Canadèche, canard boulimique hautement sympathique, qui devient leur inséparable compagnon. Trésor de malice et de tendresse, « L’Oiseau Canadèche » est un délicieux conte naturaliste moderne, brillant comme un coeur de canard.

Avis :

Avant même d’ouvrir le livre, le ton était donné, avec cette couverture enfantine, toute en rondeurs et en couleurs. Et ce titre… L’oiseau Canadèche… Je n’ai même pas pu le ranger dans ma bibliothèque, l’envie de le lire immédiatement a été la plus forte. J’ai tout mis en pause, et c’était parti pour 115 pages de pur délire.

En vingt pages à peine, l’auteur nous a présenté les personnages principaux, Jake et Titou. Un grand-père pour le moins original, et son petit-fils qu’il a recueilli, tout aussi spécial, mais de manière différente.

Quelques pages plus tard, c’est au tour de Canadèche de débarquer, et de s’imposer comme membre à part entière du duo devenu trio par la force des choses. Canadèche mange tout le temps, suit Titou comme un chien, et picole avec Jake comme un vieux pote. On nage en plein délire, et c’est un délice.

La plume de Jim Dodge est drôle et incisive, tout en étant pleine d’émotion et de tendresse (sacré prouesse !) et son roman se lit d’une traite. Je suis arrivée au bout s’en même m’en rendre compte. Le seul point négatif de ce livre est pour moi son goût de trop peu. Quand on passe un bon moment comme ça, on voudrait que ça se prolonge.

Je ne peux que vous conseiller cette lecture, si vous aimez les atmosphères complètement déjantées, et même autrement, car en 115 pages, vous ne prenez de toute façon pas un gros risque. Un bol d’air frais, une bonne tranche de rigolade, et de l’émotion… que demander de plus ?

J’ai reçu ce livre dans le cadre de mon abonnement « Plaisir de lecture » Exploratology pour le mois de septembre 2017. Je me demande où Marjorie va chercher (et trouver) ses idées parfois !

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