La valse du diable – Jonathan Kellerman

La valse du diable est un roman de Jonathan Kellerman, paru ce 9 janvier 2020 aux éditions L’Archipel dans la collection Archipoche, dans une traduction de Thierry Arson. Il a été publié pour la première fois en VO en 1993 (détail qui a son importance par rapport à l’histoire^^). Un thriller assez classique mais très efficace.

Résumé :

Cassie Jones, deux ans à peine, est une enfant pleine d’énergie. Pourtant, ses parents la conduisent presque chaque nuit aux urgences de l’hôpital. Elle est en proie à des symptômes qu’aucun médecin ne parvient à expliquer.

Il revient à Alex Delaware, psychologue spécialiste des troubles infantiles, d’étudier son cas. Et très vite, son instinct le pousse à soupçonner un syndrome de Münchhausen par procuration.

Mais qu’en est-il des crimes commis à l’hôpital ? Y a-t-il un lien entre ces meurtres et les problèmes de la petite fille ? Après tout, son grand-père, connu pour ses manœuvres tortueuses, n’était-il pas le directeur de l’établissement ?

Avis :

La quatrième de couverture de ce roman a tout de suite attiré mon attention. Une fillette, hospitalisée à de multiples reprises sans que les médecins arrivent à comprendre, une évocation de Münchhausen par procuration… j’avoue que c’est un syndrome que la maman que je suis a du mal à concevoir ce type de trouble, et c’est une sorte de curiosité morbide qui me pousse vers ce thème dans les romans.

C’est Alex Delaware, le psychologue, qui est le narrateur de cette histoire. On est avec lui au cœur de l’action, au cœur de ses questionnements. Une réelle empathie s’est créée avec ce personnage, au parcours sinueux et aux nombreuses zones d’ombre. Zones d’ombre qui s’expliquent peut-être au moins partiellement par le fait que ce roman n’est pas le premier le mettant en scène. Ça ne gêne pas la compréhension de l’intrigue, mais sans doute un peu la compréhension du personnage d’Alex.

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Cette série de romans met en scène un deuxième personnage important, Milo Sturgis, un inspecteur de la police de Los Angeles. Dans La valse du diable, il est au placard suite à des événements ayant sans doute eu lieu dans un précédent tome, mais là non plus, sa ne gêne pas à la compréhension de l’enquête. Sa position professionnelle est d’une grande aide dans les recherches d’Alex.

Comme je le disais en introduction, le roman a été publié en version originale en 1993, ce qui a son importance dans l’histoire, car les technologies utilisées semblent anachroniques si on ne connaît pas ce « détail ». En effet, les personnages n’ont pas de téléphones portables, mais ils utilisent des services de messagerie. Ils n’ont pas d’accès facile aux ordinateurs, et donc pas non plus d’accès si facile que nous aux informations diverses et variées. C’est là que le personnage de Milo a une importance capitale.

Du fait de son « âge », ce roman n’a pas le rythme auquel on est habitués avec les thrillers plus récents, où toutes les informations tombent quasiment immédiatement dans les mains des enquêteurs. Il faut laisser du temps au temps, et ce n’est ma foi pas si désagréable que ça, passé la surprise du début de lecture. Car ce délai dans l’obtention de l’information renforce l’urgence de l’intrigue, et le côté addictif du thriller. L’enquête continue à avancer dans l’attente des réponses, car Alex sait que la vie de Cassie est en danger. Et il faut parfois attendre un chapitre de plus pour avoir une réponse… donc on lit un chapitre de plus, dans lequel une autre question se pose… et les chapitres s’enchaînent.

La valse du diable est un thriller entraînant, même si un peu désuet de par son âge. J’ai dévoré ses 500 pages en un rien de temps, et même si l’intrigue est assez classique, ça ne m’a pas empêché de me précipiter vers la fin pour voir si mon hypothèse était la bonne. Et la réponse est oui ! Je découvrirai avec plaisir d’autres aventures d’Alex Delaware, car j’ai beaucoup aimé son rôle et sa manière d’agir. C’est un personnage attachant car complexe, et j’ai envie d’en découvrir plus sur lui et son passé.

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J’ai reçu la version papier de ce livre dans le cadre d’un partenariat avec les éditions L’Archipel. Merci à Mylène pour la confiance.

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