L’Histoire d’un Sorcier – Kurt Busiek et David T Werzel

L’Histoire d’un Sorcier est une bande -dessinée du scénariste Kurt Busiek (Marvels) et du dessinateur David T Werzel (Bilbo le Hobbit), publiée en 2011 chez Soleil, dans la collection US Comics.

Résumé :

« Je suis un mauvais magicien. Je fais des choses affreuses à des gens innocents. Comme mon père avant moi et son père avant lui. Et ainsi de suite, depuis de nombreuses années. C’est ce que je fais. C’est ce que je suis. Mais si vous n’aimez pas ça… » Bienvenue au pays de la Nuit Eternelle. Bafflerog Rumplewhisker est un magicien maléfique, issu d’une longue lignée de magiciens maléfiques. C’est son travail de maintenir son territoire dans une obscurité aussi lugubre et sombre que le reste du pays. C’est également à lui de trouver le Livre du Pire, perdu depuis bien longtemps, et qui contient des charmes magiques pouvant annihiler pour toujours les forces du Bien et de la Lumière. Il y a juste un problème. Il n’a pas le coeur à cela. Mais alors : que peut faire un gentil sorcier maléfique, quand il a pour objectif de trouver le moyen d’anéantir l’espoir, la lumière et la liberté dans le monde ?

Avis :

J’ai choisi de le présenter dans la catégorie BD, car je trouve que ce livre se rapproche plus de ce que l’on voit quand on imagine une BD, que de ce qu’on imagine d’un comics…

J’ai découvert le travail des deux auteurs au travers de ce livre, et il m’a donné envie de regarder plus avant dans leurs bibliographies respectives. Et tout particulièrement celle de David T Wenzel, car j’ai craqué pour son trait à la fois détaillé et réaliste, tout en étant naïf et drôle.

Drôle, c’est d’ailleurs un adjectif qui convient parfaitement aussi à l’intrigue. Bafflerog, le gentil sorcier maléfique (cherchez l’erreur), et Cancracine le crapaud victime d’un sort de l’arrière grand-père du premier, sont en décalage complet dans ce monde sensé être méchant et sombre.

Le magicien et son compagnon vont se retrouver accompagnés du jeune Ramdam, page autoproclamé qui s’incruste dans leur quête à la recherche du Livre du pire et de la Princesse qui le protège. Ramdam se verrait bien à la tête d’un royaume plein de lumière.

Une épopée à la fois pleine d’humour et de fantaisie, mais aussi d’espoir, d’amour et de lumière. Même les forces du mal ont eu de la peine à m’effrayer, tant ils ont un côté ridicule. Une lecture drôle, pleine de mystère et de rebondissements, assez convenus et attendus certes, mais plaisants quand même.

Si vous avez l’occasion de l’emprunter en médiathèque, n’hésitez pas, vous passerez un bon moment, dans ce conte de fantasy délirant.