La mère des eaux – Rod Marty – #plib2018

La mère des eaux est le second roman de Rod Marty, publié en mai 2017 aux éditions Scrinéo. Il fait partie de la présélection du #PLIB2018.

Résumé :

Après avoir subi une nouvelle fausse couche et appris qu’elle ne porterait plus jamais d’enfant, Emily est dévastée. Christopher, son mari, ne sait comment la consoler. C’est alors qu’ils sont appelés dans une communauté en Louisiane, au chevet de la mère d’Emily, que cette dernière n’a jamais rencontrée. Mais rien ne va se passer comme ils l’imaginaient. Pour Christopher, la sollicitude des habitants devient vite pesante, et les relations du couple commencent à se distendre… Que cache cette communauté coupée du reste du monde ? Pourquoi ses habitants ont-ils décidé de vivre reclus ? Et, surtout, que signifient ces rêves étranges qui troublent le sommeil d’Emily ? Un thriller fantastique sur l’obsession d’une femme prête à tout pour devenir mère. Quel qu’en soit le prix à payer…

Avis :

J’étais curieuse à l’idée de découvrir la plume de Rod Marty, dont on a tant entendu parler il y a deux ans avec Les enfants de Peakwood, que je n’ai pas lu. La présence de La mère des eaux dans la présélection du PLIB m’en a donné l’occasion.

On avait prévu de le lire en lecture commune (LC) avec Valou, de la chaîne booktube Un temps pour elle, mais elle a trouvé du travail au moment où on allait commencer. Super nouvelle pour elle, moins pour notre LC. Ce n’est pas bien grave,on en parlera quand elle l’aura fini. L’essentiel dans l’histoire, c’est quand même qu’elle ait trouvé du boulot ☺.

Au départ, j’ai eu du mal à voir où l’auteur voulait nous emmener. Une femme qui fait une énième fausse couche et des cauchemars, c’est terrible, mais pas surnaturel hélas. On n’était pas dans le genre d’histoire fantastique auquel je m’attendais. J’ai tout de suite eu beaucoup d’empathie pour Emily, sa souffrance de devoir renoncer à la maternité. Et beaucoup moins d’empathie, voire de l’antipathie pour son mari Christopher, et son comportement face aux difficultés de sa femme.

Rapidement pourtant, l’atmosphère va changer du tout au tout quand le couple va se rendre en Louisiane pour régler l’héritage de la grand-mère d’Emily, qu’elle ne connaissait pas car adoptée, et rencontrer sa mère qui survit dans un état quasi végétatif.

C’est à ce moment que je me suis dit que j’allais passer un bon moment de lecture, car j’apprécie les histoires qui tournent autour des bayous de Louisiane et des traditions Vaudou. C’est exactement ce qui s’est passé. Un bon moment de lecture, qui devient au fil des pages un vrai page turner. Je l’ai d’ailleurs fini à deux heures du matin ! Rod Marty, sur ce coup là, je ne vous remercie pas^^

J’ai apprécié aussi l’alternance des rêves d’Emily, en italique, et du présent (voire du passé), avec une typographie classique. Les rêves nous permettent de découvrir les origines de l’intrigue. Le roman est subdivisé en de nombreuses parties avec chacune un titre plus ou moins énigmatique, elles-mêmes découpées en courts chapitres.

Jusqu’à la dernière ligne, on se demande comment tout va finir. Et d’ailleurs, comme souvent dans les romans fantastiques, la fin reste plus ou moins ouverte. Ça a donc été une bonne lecture, que je ne peux que vous conseiller de découvrir par vous-même.

Ce roman fait partie de la présélection du #PLIB2018. Fera-t-il partie des 7 finalistes ?

#PLIB2018 #ISBN:9782367405032